Rétrofutur

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lundi 30 juin 2008

Ca y'est c'est ouvert !

Grande nouvelle, on ouvre les fenêtres en grand, on respire bien fort, on se lance et l'agence drômoise ouvre ses portes ! Plus d'infos sur http://retrofuturs.ovh.org/

lundi 29 octobre 2007

Martine et le web 2.0

Et voila comment la technologie permet une bonne tranche de rire !

Le rapport texte/image, cher à Roland Barthes enfin mis à la portée de tous !

mercredi 19 septembre 2007

Upgrade to MAC OS X 10.5

Avant le grand raout prévu au mois d'octobre pour la prochaine mouture de Mac OS X Léopard jetons un coup d'oeil dans le rétro et regardons la nouvelle venue de MS DOS 5, et comparons.

Je parie que l'on peut changer le nom de MS DOS par celui de OS X (et réciproquement) , et on n'y verra que du feu !

lundi 27 août 2007

Molaire contre molaire

Des chercheurs de l'université d'Osaka ont développé une technique d'interface homme-machine permettant d'activer ou d'éteindre un lecteur de disques compacts simplement en grinçant des dents. L'argument réside dans l'inutilité du grincement des dents car les autres actions impliquant un mouvement de la mâchoire (parler, mastiquer, etc.) génèrent des signaux tout à fait différents. Longue vie et prospérité aux dentistes ! Le bruxing a trouvé ses lettres de noblesse. Les appareils de correction ne servent donc pas de télécommande.

jeudi 23 août 2007

En route vers le futur

On désigne par convergence NBIC l'articulation entre elles de technologies issues des nanosciences, de la biologie, des sciences de l'information et des sciences cognitives. Depuis juin 2002, un vaste programme interdisciplinaire, richement doté, dénommé "Converging Technologies for Improving Human Performance", mais plus connu sous l'acronyme NBIC affirme la convergence des Nanotechnologies, des Biotechnologies, des technologies de l'Information et des sciences Cognitives. On va donc pouvoir s'améliorer nous même ! Donc je commande un cerveau dual core bi processeur à refroidissement liquide au xenon, une ouverture pour mon troisième oeil qui me fait de la conjonctivite, des poumons d'acier inoxydables, les miens étant tous rouillés, un logiciel pour le dégraissage des bourrelets disgracieux toute l'année, un bras télécommandé à la Steve Austin, et des logiciels de traduction simultanée pour les conversations de salon multilingue.

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mercredi 15 août 2007

Manger bio ? (analyse de discours)

Mémoire sorti des cartons : mon mémoire de maîtrise de sémiotique sur le discours biologique en 1997 ! Si la part de marché du bio n'a eue de cesse que progresser depuis 10 ans, le discours et les valeurs que le "manger bio" véhicule reste le même. Attention, pour être fashion on ne prononce plus "bio" mais "bi-io", l'allongement du "i" c'est tendance ! Pour ceux que cela intéresse voici l 'intro

La vague du bio déferle sur les produits de consommation courante. Des pâtes aux cosmétiques, tout ou presque peut être biologique. L’essor que connaît ce segment est en grande partie dû aux scandales qu’a connu l’industrie agroalimentaire (vache folle, salmonellose, etc.) détruisant de la même la confiance du consommateur. Elle en a attiré, par conséquent, de nouveaux désireux de racheter, en quelque sorte, de la « rassurance ». Se définissant comme une agriculture n’ayant pas recours aux procédés utilisés par l’agrochimie (engrais chimiques, pesticides de synthèse, nitrates...), celle-ci tente de rétablir dans sa conception un idéal Homme-Terre (et aliments).

et la conclusion

Nous avons mis en évidence dans nos analyses l’existence d’un contrat « biologique » fondé sur le /croire/ des différents acteurs. Ainsi la compréhension de l’acte de consommation biologique ne peut s’interpréter comme une consommation naïve (parce qu’engagé dans ce /croire/). Il faut plutôt voir dans cet acte comme l’expression d’un acte de croyance. Le discours biologique ne fait en réalité que tourner autour des valeurs partagées par ce type de contrat. Celui-ci, aussi implicite et profond qu’il soit, peut se voir interprété dans une résurgence au niveau lexical. Nous avions remarqué dans la base lexicale les pôles contrôle, garantie et certification. Ces termes traduisent un acte qui met en jeu deux antagonistes et un objet de valeur. Ces trois termes précisés au dessus sont censés assurer l’inscription des marques de véridiction et installent les produits biologiques dans un système où les termes /être/ et /paraître/ sont pris dans leur ensemble. Le fait que ces termes soient intégrés dans le discours permet d’indiquer cette relation qui les lie aux produits biologiques comme le fruit d’une énonciation du contrat. Ce contrat peut aussi s’envisager sur le plan des valeurs.

Valeurs d’usage et valeur de base des produits biologiques. Valeur d’usage et valeur de base sont des termes qui traversent l’œuvre de BAUDRILLARD . Ainsi La valeur de base des produits biologiques ne pourrait dépasser celle d’une consommation nourricière. Par contre la valeur d’usage de ces produits vient surdéterminer le poids qu’ils occupent dans le discours. En effet, si l’on se réfère aux qualités de ces produits, ils reprendraient en partie les qualités (ou les pôles connotés comme positifs ou euphoriques) de la base lexicale et par conséquent ces produits deviendraient par leur unicité les garants d’un monde meilleur, poussé vers une consommation de l’/euphorie/. Le discours bio devient alors discriminant, au sens qu’il ne propose comme dotés d’une valeur positive que les produits biologiques et exclut alors les autres produits . La distinction entre la valeur d’usage et la valeur de base se superposerait à la distinction entre le comestible et le mangeable. Compte tenu que l’absorption quantitative de nourriture est limité par un système digestif, lui aussi limité, le système culturel de la nourriture vient déterminer l’appartenance à telle ou telle « caste » et proposerait par là-même son propre discours. D’un point de vue sémiotique, les produits biologiques seront considérés comme les objets modaux qui permettront d’obtenir l’objet valeur d’une vie meilleure, plus saine . A la lumière de ce contrat, des valeurs d’usage et de base, nous pouvons envisager le phénomène de la consommation biologique comme une consommation plus engagée, plus militante. Autrement dit, le discours biologique refléterait sa propre conception de la réalité.

Un discours de l’exclusion. Partons du constat que les produits biologiques sont : « sans conservateur, sans adjuvant, sans pesticide, sans produits chimiques... », face à ce fait avéré les autres produits devraient contenir ou être cultivés avec les substances sus-dénommées. Nous avons remarqué au cours de nos analyses que le discours biologique avait tendance à conjurer d’une certaine façon le réel avec les signes du réel. Il suffit pour s’en persuader de jeter un coup d’œil du côté de la représentation de la réalité pour comprendre cette optique du discours : temps, globalité, produits chimiques, pollution, manipulations génétiques. Une telle représentation oriente le discours tenu par les plus engagés dans la voie biologique vers un contenu angoissé et paranoïaque. Ainsi face à une telle catégorisation du monde le discours bio favorise la consommation d’une « rassurance », c’est à dire de tenir un discours qui permettrait de se dégager des contraintes productivistes du monde moderne. Le discours tenu sur les produits biologiques permet d’orienter le contenu vers un monde meilleur, voire de placer l’homme dans une conception adamique (homme, terre et contrat biologique). Pourtant il semblerait que le discours tenu ne concerne pas en priorité le corps mais l’esprit.

Un discours orienté vers l’esprit et non vers le corps. Le besoin de produits biologiques pourrait correspondre à une vision somatique épurée, plus naturelle. Aussi pourrait-on s’attendre à un reflet d’une telle conception dans le discours. Il semblerait, au vu des analyses que nous avons menées que cette orientation ne trouve pas de justification somatique mais qu’en réalité ce serait plutôt un discours qui aurait tendance à privilégier l’esprit. Pourrait-on voir dans ce point de vue une façon de parler d’esprit sous couvert du corps ? Le corps, peu représenté dans le discours biologique, devrait pourtant être a priori l’aboutissement d’un axe qui irait de la terre au corps.

Si besoin, la bête est disponible par mail stephane.massa@gmail.com

mercredi 18 juillet 2007

Le générique, notes de recherche

Quelques lignes de recherches actuelles

''Le générique est à la série ce que le plus petit commun multiple (PPCM) est à l’arithmétique : il se retrouvera constamment sur tous les épisodes et saisons, et visera à la compréhension de la loi des séries. Un épisode d’une série télévisuelle, c’est un syntagme composé d’un ensemble d’éléments : générique de début et de fin, contenu de l’épisode, rappel des éléments narratifs, mentions de production, producteurs, musique.''

un générique de fin détaille la production, l'ensemble du personnel technique ainsi que la musique utilisée. Il est souvent composé d’un fond uni et sombre d’une typographie de couleur claire ; et la musique de la série est rejouée une seconde fois, et présente les mentions techniques et acteurs secondaires. Certaines séries créent des génériques de fin ad hoc en reprenant des images de l’épisode en les montant dans un diaporama-souvenir de l’épisode. D’autres jouent la paresse et jouent la musique de la série sur un plan fixe. Il est à noter cependant que le générique de fin fluctue en fonction du casting ou de la production, alors que celui du début est invariant. Le générique de début est plus dynamique et plus court que celui de fin. Par opposition, nous avons un générique de début, qui présente le plus souvent le(s) acteur(s) et précise le(s) personnage(s) principaux qu'il(s) incarne(nt). D’un format court (de deux secondes à une minute trente). Un générique présente le plus souvent les acteurs et précise les personnages qu'ils incarnent et détaille également la production ainsi que la musique utilisée. À la suite de ce générique, un ensemble de mentions de production sont intégrées, dans le début de l’épisode, leur conférant un statut mixte entre l’épisode et le générique. À noter qu’ici apparaîtront les variations du « générique » où les acteurs, ou réalisateurs invités seront cités.

Le générique de début a une valeur générale, par sa quasi-invariance, par sa reproduction du même, par sa non-prégnance sur l’épisode alors que celui de fin a une valeur restreinte cantonnée à l’épisode. Ainsi, le générique de fin constitue un discours sur l’épisode. Le générique de début constitue pour sa part à un discours sur la série. Et voilà que nous décrivons des constantes et que malheureusement, les extra-terrestres ne sont pas toujours informés des règles édictées ici-bas. Le générique des envahisseurs fait figure d’O.V.N.I. : la voix d’un narrateur omniscient introduit les personnages principaux par sa voix, alors que nous le faisons par l’intermédiaire de mentions écrites. Cette excentricité du générique ira jusqu’à nous présenter les interprètes de l’épisode, mais sans leur rôle, et cette même voix énoncera aussi le nom de l’épisode. Ces incartades soulignant le rapport particulier extra/intradiégétique, un peu comme si l’on attirait l’attention du spectateur vers le genre qui relève de la fiction . Toutes ces remarques préalables et délimitations pour démontrer des variations et des règles récurrentes.

deux courants nouveaux qui s’opposent

Nouvelles tendances Observons deux nouvelles tendances du générique qui travaillent sur l’ancrage. Le logo, nouvelle tendance

Alors qu’un générique dure environ de trente à quatre-vingt-dix secondes, les séries comme Lost, Grey’s anatomy ou Heroes révèlent une tendance symptomatique : une mini-séquence qui se situe plus du côté du logo animé avec une virgule sonore que d’un générique « classique ». Économie de temps d’antenne ou véritable stratégie de production de générique ? Effet de genre ? Tendance ? Cet aspect a deux raisons dans le processus de communication : émetteur et destinataire. Dans un contexte de consommation exacerbée des séries : fans de série, programmation régulière des épisodes, téléchargement, DVD…, cette économie d’image trouve une raison de l’émetteur (producteur de la série et chaîne) trouvent une économie de temps d’antenne et de production, et pour le récepteur "Nous sommes devant la série, et en un mot, allons à l’essentiel, ne zappons pas !"

Cela remanie le « genre générique », en s’affranchissant des conventions, mais cela remanie surtout sa fonction et l’identité de la série. L’identité visuelle et sonore se condense dans cette mini-séquence de trois secondes, mais surtout elle se déporte vers l’épisode, lui laissant le soin d’assurer cette fonction. Ce qui sous-entend que ce report d’identité visuelle vers l’épisode que la série possède une identité assez forte pour qu’elle puisse s'émanciper de son générique. Est-ce à dire que l’on suppose que le spectateur reconnaît la série ? Pour aller plus avant avec cette idée, cette mini-séquence est à rapprocher d’une part vers le carton, genre plus ancien, utilisé dans le cinéma muet, qui permet la fonction d’ancrage et d’autre part vers le logo. Dans le cas présent, cette mini-séquence assure une fonction de signature plus que d’introduction ou de description de la série. Autre effet sur l’identité visuelle, la série et l’épisode possède une identité assez forte pour se passer d’un générique classique. Cette

Cette identité est supportée par la grille (heure de diffusion) dans le cas d’une diffusion télé, la musique, le(s) décor(s), et les possibles narratifs de la série.

Le double générique Parallèlement à cette effacement du générique, d’autres séries en créé un double, et c’est encore une série qui met en scène des extra-terrestres. Ainsi, Les 4400 dédoublent et rallongent leur générique. Le premier met en scène les héros et leur quête de reconnaissance par l’humanité, le deuxième, la plasticité du temps, de l’espace et l’absence ; ces deux parties ne sont en rien liées sauf sur un seul point de d’opposition de catégorie : présence vs. absence.

Une autre tendance consiste à insérer une voix, une séquence, un appel dans le générique : dans True calling, nous pouvons entendre « Aide-moi », traduction de « somebody help me ». Dans Les 4400, l’ambassadeur-gourou des 4400 rappelle une phrase : « Nous ne somme pas une menace, nous sommes le salut, le monde devra tenir compte de nous», ou bien encore dans Dead Zone, le héros Johnny Smith clôture le générique sur « Vous devriez-voir ce que je vois ».

Pour aller voir tes vidéos, tu prends la ligne 24 et tu sors à YouTube

Une belle métaphore de plan de métro appliqué aux URLS, n'empêche que je sais toujours pas où je descends pour aller sur rétrofutur... !

lundi 11 juin 2007

Générique qui es tu ?

Répondant à l'appel à comm' d'un collègue de Toulouse, je me suis laissé tenter par l'expérience de l'écriture sur les séries télé. Autant mon thème de recherche se penche sur les interfaces homme-machine, autant la télé a toujours été un champ de recherche parcouru en dilettante, armé d'un filet à papillon, et vêtu d'un short (lectures d'été). J'ai donc reparcouru ce thème avec une soif de savoir inextinguible et je suis notamment tombé sur un exégète des séries américaines Martin Winckler, connu pour ses écrits sur le vent , docteur, écrivain, chroniqueur. Les séries sont un objet du quotidien qui méritent de se creuser un tant soit peu la ciboule.

Voici donc ce que j'ai proposé pour l'appel :

Le générique de série télé : un objet méconnu

Gros plan sur son passeport, un arc électrique, une expérience physico-chimique, le voila qui trafique une boussole, redirige un rayon laser, bricole un levier de vitesse avec des sangles, place un pain de plastique, réalise un branchement électrique, plie et déplie son couteau suisse... Vous avez deviné qui c'est ? Son nom s'inscrit dans une explosion : Mac Gyver.

Voici un générique de série télé des années 80. Sur les plans suivants, notre héros se révèle atteint d'une grave hypertrophie de compétences de bricoleur-cascadeur... Si la description ne vous dit rien, la musique fera son travail de madeleine de Proust.

La série télé ne fonctionne pas sans son générique : placé à l'interface du flux télévisuel et de l'unité de l'épisode, il établit le contrat de fiction entre le héros fictif et son personnage réel. Si le schéma narratif de Propp a encore de beaux jours devant lui : génèse du don du héros (Dead Zone), devenir du héros (L'homme qui valait trois milliards), présentation des adjuvants (Alias), ou des opposants (Smallville), cependant, les génériques n’obéissent pas aux mêmes règles de construction. Alors que certains présentent une narration intertextuelle et extradiégétique (Desperate Housewives), d’autres une présentation des protagonistes sur un espace tensif particulier (U.N.C.L.E.), d’autres enfin insisteront sur un ancrage référentiel (La croisière s’amuse).

Parent pauvre de l'analyse des séries télé, le générique se révèle d'une intéressante complexité sémiotique : présentation des héros, des lieux, typographie, musique, placement à l'intérieur de la série, variation au fil des saisons... Objet d'identité visuelle, il constitue un discours sur la série. Mais qu’exprime-t-il de la série, de son contenu ?

À partir d’un corpus varié et diachronique, nous établirons une typologie des génériques, des règles de construction et de placement à l’intérieur de l’épisode. Nous analyserons ensuite le rapport série/générique.

La suite au prochain numéro !

mercredi 6 juin 2007

Design d'information

Mise en page très web design

samedi 28 avril 2007

Chris Ware et la production vidéo

Ca faisiait un moment que j'avais rien posté. Bien occupé depuis 2-3 mois, déménagement, peintures, enfin de quoi bien s'occuper :-) Et pour réécrire dans ce blog, un petit film auquel mon auteur de BD préféré, Chris Ware, a contribué.

mardi 20 février 2007

Les candidats à la présidentielle

Présentation synthétique des candidats pour la course à la chefferie (expression québecquoise).

Un nouveau moteur de recherche : Ms Dewey

La femme de l'inventeur de la classification éponyme est jalouse : la nouvelle Ms Dewey est pleine de charme, et ne manque pas d'humour, elle répond aux questions, se fait remarquer quand aucune action n'est enregistrée, donne des conseils... Bref, après deux décennies d'interface-homme machine, et selon la maxime la femme est l'avenir de l'homme, voici la première interface Femme-Machine. NB : un produit Microsoft

lundi 19 février 2007

Mais qui a tué la voiture électrique ?

Les voitures hybrides sont en vogue dans les médias, les people en sont babas. Derrière ce concept de voiture et de mode de transport, il y a un arbre qui cache la forêt : la voiture hybride consomme plus et rejette plus de CO2 qu'une voiture normale. Et aussi : la voiture hybride est essentiellement faite pour consommer encore et encore du pétrole. À quand la véritable voiture électrique qui ne soit pas un gadget ?

vendredi 16 février 2007

Faire son arbre généalogogique en FLASH

Vachement simple et intuitif